dimanche 23 novembre 2014

DEPENSES D’ISOLATION DES PLAFONDS.




Depuis 2009 , les dépenses d’isolation des parois opaques que ce soit matériaux ou pose sont éligibles au crédit d’impôt actuellement 25 % de la dépense . Ce crédit donne donc lieu à un chèque du Trésor s’il est supérieur au montant de l’impôt sur le revenu . Exemple ; Impôt 1000 € crédit d’impôt 3000 € ; restitution en argent 2000 € avec un plafond pluri annuel de 8000 € de crédit sur 5 ans .

Cela dit une parois opaque tous le comprendront aisément , c’est les murs , les cloisons intérieures.

Qu’en est-il des plafonds . Ce sont bien des cloisons opaques .

La règlementation fiscale prévoit que l’isolation des parois opaques si elle respecte des normes techniques spécifiques peut être réalisée sur la face INTERNE ou EXTERNE de la paroi à isoler et pour les cloisons intérieures à condition que l’isolation soit faite sur des parois les séparant de volumes non chauffés. .

Mais cela est vraiment trop simple ; le législateur a cru bon ajouter que pour l’isolation des combles non chauffées , certaines normes spécifiques étaient définies et que l’isolation des planchers devait s’y conformer .

Votre serviteur connaissant bien le fonctionnement de l’esprit des agents de l’administration compte tenu de son expérience acquise en son sein s’est donc posé la question saugrenue, lorsqu’il a lui-même fait procéder dans son habitation principale à l’isolation des combles par les PLAFONDS (face interne de la paroi opaque) de connaître la position du fisc a cet égard.

Faire des travaux d’isolation des combles par la face interne , c’est à dire par les plafonds et non par les planchers ouvre-t-il droit à crédit d’impôt ?

C’est là qu’au pays d’UBU les chose se sont compliquées .

Je peux vous affirmer qu’ayant posé la question à plus de 15 interlocuteurs différents de directions départementales différentes et même auprès de l’administration centrale, j’ai reçu une réponse négative à chaque fois, alors qu’au plan sémantique, logique et en respectant l’esprit des textes, il s’agissait bien d’isoler par la face inter une paroi opaque.

Ainsi prudent par nature (en matière de respect de la loi) j’ai donc tout naturellement fait un « rescrit fiscal » qui s’est bien entendu conformer à la logique et à la raison et UBU est allé se rhabiller.

CONCLUSION :

En posant des questions directement aux services des impôts dont ils dépendent les contribuables soumis à la crainte révérencielle n’ont aucune raison de mettre en doute les affirmations qu’on leur présente surtout lorsque l’interlocuteur revêt l’habit d’un spécialiste ès fiscalité .

La morale de cette histoire est bien triste car cela signifie que ceux qui doivent vous éclairer ont un a priori , la solution la plus onéreuse pour le contribuable est toujours la bonne.

Amis contribuables doutez et cherchez à vous faire votre opinion par d’autres moyens qu’en demandant au loup s’il ne veut pas vous manger.

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